Monday, March 21, 2011

Le son du Lac

Un maudit bon documentaire sur les neveux spirituels de Fred et Dédé Fortin

Monday, March 14, 2011

TOP 5 2010

Musique: Belmondo Regal – Radio Radio.

Plus mature et moins débile que Cliché Hot l’album représente une évolution logique du style « Techno-Rap ». C’est seulement après avoir écouté l’album plusieurs fois qu’on saisit toute la richesse de l’album. Heureusement le côté débile est pas complètement évacué comme le démontre cette chanson :


Top 5 2010

Livres

Mention spéciale: Bad Men – John Connolly

5.1- Holes - Louis Sachar

C’est supposé être un roman jeunesse mais je trouve que c’est un excellent roman tout court. Direct, pas de flafla, l’auteur ne nous donne jamais l’impression qu’il se pense plus intelligent que ces lecteurs et ne les patronnise jamais. L’histoire et l’intrigue sont simples mais les personnages frappants et attachants, surtout Stanley et son « no-good-rotten-pig-stealin-great-great-great-grandfather. »


5.2- Speaker for the Dead – Orson Scott Card

Tout le monde parle de Ender’s Game, mais après avoir lu le quartet au complet, c’est le deuxième livre qui sort du lot. Ce n’est pas du space opera, c’est de la science fiction à petite échelle qui s’intéresse aux relations entre les personnages. Ca permet à l’auteur de se concentrer intensivement sur les relations entre les humains et les Pequeninos et de faire des extra-terrestres quelque chose de plus que le stéréotype Star Trekien de l’humain avec des grands oreilles ou peinturé en vert. Si ce n’était pas d’un deus ex-machina monstrueux dans le tome 3, la série au complet serait probablement mon #1 cette année.



4- Too big to fail –Andrew Ross Sorkins

Quelqu’un a dit: « Dans le cadre d’un évènement historique, seulement deux livres valent la peine d’être écrits. Le premier et le meilleur. » Too big to fail combine les deux. C’est de loin le meilleur livre sur la chute de Lehmen Brothers et le début de la crise financière. Dans un style Woodwartdesque le lecteur observe la réaction du gouvernement américain et des grandes banques à la crise. On se rend compte comment tous le monde était au bord de la panique parce qu’ils avaient absolument aucune idée des conséquences de leurs actes. Il y a aussi une très bonne analyse à la fin qui nous permet de nous faire notre propre idée sur les évènements et de jouer aux gérants d’estrades. Une lecture incontournable et ca ce lit comme un triller, on veut pas le lâcher.

3- Lords of Finance – Liaquat Ahmed

Avec la crise financière, les livres sur la Grande Dépression reviennent à la mode. Mais ce livre quelque chose de spécial. Il raconte comment les 4 chefs des grandes banques centrales des années 20 (Allemagne, France, Angleterre et New York Fed) ont manqués le bateau. Pour la première fois j’ai enfin trouvé des informations claires, précises et compréhensibles sur les causes économiques de la Grande Dépression. Une lecture obligatoire pour n’importe qui qui s’intéresse de près ou de loin à l’histoire du XXième siècle. En prime, le livre permet de comprendre les fondations actuelles de notre système financier et les raisons qui ont motivées leur adoption. Ce n’est pas sans intérêt dans le climat économique actuel où des cinglés veulent revenir au Gold Standard.

2- Soccernomics - Simon Kuper et Stefan Szymanski.

Le Moneyball du soccer! Donne une explication scientifique pour les grandes questions existentielles du monde du soccer. Par exemple : Pourquoi l’équipe nationale d’Angleterre est-elle pourrie? Est-ce que les tirs de pénalités sont injustes? (et pas seulement pour Nicolas Anelka) Pourquoi les équipes nationales africaines sont pôches? Pourquoi les superstars proviennent de milieux pauvres? Pourquoi les coachs pôches se trouvent toujours une job? Plus académique que Moneyball mais tout aussi provocateur et intéressant.


1- Fight Club – Chuck Palahniuk

« The first rule of Figth Club is: You don’t talk about fight club!”

Oubliez le film. Le film il est bon, mais le livre est meilleur! Palahniuk c’est un Cormac McCarthy ou un Emingway… sur l’acide. La prose est simple, directe et en même temps riche et complexe. Ce livre est la bible du masculinisme. Pas le masculinisme de marde qui est tout simplement une réaction de frustrés au féminisme. Non, le masculinisme dans le sens étude de la condition masculine dans notre société moderne. Tous les hommes de la génération X et Y vont se retrouver dans les réflexions du narrateur, un trentenaire qui à l’impression d’avoir été castré de sa condition d’homme. Vous pouvez ne pas être d’accord que le fait que la condition masculine est quelque chose d’aussi violente, chaotique, spontanée et anarchique que Fight Club et les Space Mokeys, mais moi j’ai personnellement retrouvé de mes réflexions personnelles dans celles du narrateur. C’est aussi un livre très drôle:

“At the store, they have 100% recycled toilet paper,” Marla says. “The worst job in the whole world must be recycling toilet paper.”

“Over a long enough period, the survival rate is always zero.”

Films

Mention spéciale: Casino Royal. Watchmen (parceque la BD est meilleure!)

5- Wall E

Superbe fable écologique. Ce film amène les films d’animation à un niveau supérieur. La personnalité de Wall E est très attachante avec ses manières à la fois naïves et courageuses. On peut voir que les créateurs sont des fans de science-fiction à la quantité de clins d’œil aux classiques du genre (juste 2001 fait l’objet de multiples références). Un film charmant, même pour le pire blasé des ados.




4- Serenity

Je dois avouer que je suis totalement passé à côté de Firefly. Pour moi « from the creator of Buffy » c’était pas vendeur. J’étais un intégriste de Babylon 5 dans le temps. J’ai acheté le film pour presque rien parce que j’avais entendu des bonnes choses sur la série. Je suis maintenant un fan. Les dialogues sont drôles et dynamiques, l’univers est intéressant, classique mais en même temps original. Quand un film s’ouvre sur un long plan séquence, ca peut pas être un mauvais film. J’ai aimé le style « Space Western » qui nous donne un monde sale et imparfait qui est un vent de fraicheur comparé à Star Trek. (Note pour le Baron Samedi: Y'a des pitounes pis de la bûche!!!!)

3- District 9

La science fiction est un bon moyen de réfléchir et critiquer l’état de sa société sans choquer trop de monde. D9 c’est de la Sci-Fi Sud-Africaine, une fable sous la forme d’un faux documentaire/télé réalité sur l’apartheid et le Sida. La première partie est une pièce d’anthologie. Le faux documentaire est parfait, les acteurs sont justes et on a vraiment l’impression de voir monsieur tout le monde devant la caméra. J’ai des amis Sud-Africain, j’ai été à Joburg et ce film leur ressemble. La deuxième partie est plus faible, un film d’action solide mais rien d’innovateur comme le début. Pas mal pour un film fait à partir des restants de Halo…


2- Pan’s Labyrith

Une histoire dure mais d’une extraordinaire originalité. Superbe métaphore sur les horreur de la guerre et de la dictature. Mais ce qui fait la différence pour moi c’est le fait qu’Ophélia n’est pas un narrateur fiable et par ce fait le film gagne une profondeur que l’on retrouve rarement de nos jours.





1- Avatar

« Avatar, c’est comme un film porno. Tu vas pas voir ca pour le scénario »

- Super Jacquien , après avoir vu le film en IMAX 3D

Effectivement, je l’ai vu une deuxième fois en DVD et ca en perd beaucoup. Mais au cinéma, WOW!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il y a les films avant Avatar et il y aura les films après. Une leçon sur comment utiliser le 3D de façon subtile pour servir l’histoire et pas seulement parce que c’est là. Les mouches! La cendre! Les graphiques informatiques sont un coche au dessus de tout ce qui c’est fait jusqu’à maintenant (même en 2D). Les Navis ont tellement l’air réaliste que ca en est troublant. Le scénario est très moyen et classique mais il fallait bien que le film est des défauts! Un grand film américain, et je dis pas ca de façon méprisante. Avatar représente ce que Hollywood peut faire de mieux quand on s’en donne la peine, de l’art populaire et pas un simple produit commercial de qualité douteuse.