La tradition annuelle est de retour
5 No country for old men
Le livre est bien meilleur. C’est cependant meilleur que 95% les films standards d’Hollywood. C’est le livre mis en image et c’est probablement ça qui m’a tanné car le film dans notre tête est toujours meilleur (dans le mien, Chigur était chauve). Javier Bardem fait un très bon psychopathe. Attention si vous tenez à l’écouter en anglais, l’accent du sud rend certains personnages quasi incompréhensibles.
4 Eternal Sunshine of the Spotless Mind
Enfin une comédie romantique intelligente sur les peines d’amour et tout ce quelqu'un est prêt à faire pour passer par-dessus. Le traitement est intéressant, un bon film d’anticipation « soft ». Jim Carrey prouve encore une fois qu’il est capable d’être un acteur sérieux, quand on lui donne le matériel pour le faire.
3 Taxi to the dark side
Un superbe documentaire sur le drame d’un chauffeur de taxi afghan qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment et qui se ramasse à Guantanamo. C’est remplis de révélations troublantes qui nous font repenser qui sont les bons et les méchants dans cette guerre contre le terrorisme.
2 Little Miss Sunshine
Un film absurde et débile sur le monde absurde et débile des concours de beauté pour enfants. Les acteurs sont superbes, les dialogues réalistes, les personnages attachants et pleins de défauts. À écouter en famille pour apprécier les parallèles avec la famille dysfonctionnelle d’Olive. Ma découverte fut Steve Carrel, un acteur comique, dans le rôle de l’oncle prof d’université gay et dépressif. Il nous fait rire, mais tout en subtilité. Son monologue sur Proust et la souffrance est à la fois très drôle et très philosophique.
1 The Prestige
Un film dans la tradition d’Edgar Alan Poe sur la rivalité malsaine et destructrice entre deux magiciens dans le Londres de la fin de la période victorienne. Réalisé par Christopher Nolan (Momento, Batman) avec une distribution en béton (Michael Kane, Hugh Jackman, Christian Bale). Je n’ai pas venu voir un des punchs de la fin même si tous les indices étaient là. Le film est tellement prenant qu’on a pas vraiment le temps de penser à ça. J’ai aussi été déconcentré par l’apparition d’un de mes personnages historique préféré (1 morceau de robot pour le nom). C’est vraiment à voir.