Tuesday, May 12, 2009
Notes de voyage : BeiJing
Bonjour à tous, voici en retard et en rafale quelques réflexions sur mon voyage en Chine.
Tout le monde pense que je suis Américain. Cependant quand je leur dis que je viens du Canada (Diza-na-da), les Chinois me parlent tout de suite de Norman Bethune, un médecin canadien qui a aidé les Chinois dans les années 30. Une chance que j’ai vu le film avec Donald Sutherland, j’ai pas trop l’air fou et je sais de qui ils parlent.
Je reçois des compliments sur mon habileté avec les baguettes. Cependant, à les voir aller, je suis encore loin de la maîtrise des Chinois. J’ai remarqué que je les tiens comme un enfant, au milieu alors que les chinois les tiennent au ¾.
L’aéroport donne une impression de Mirabel. On a l’impression que c’est trop gros pour le nombre de passagers, tout un contraste avec Charles-de-Gaule.
Être passager dans un taxi est une expérience stressante. Le style de conduite chinois redéfinit la définition de conduite agressive. Le klaxon est un vrai moyen de communication avec les autres conducteurs. Bip, je suis dans ton angle mort, BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP ! Késé tu fais là maudit taouin !
BeiJing pue l’argent, les autoroutes sont neuves, les gratte-ciel aussi. L’hôtel où nous sommes logés pour la conférence a 1 an, mais la qualité de construction laisse à désirer. Les murs sont en carton et ils connaissent probablement pas la laine minérale.
À 5 minutes de marche de l’hôtel il y a un hutong, un quartier chinois typique avec des maisons carrées de 2 étages, toutes pareilles. J’ai vu des madames faire la cuisine dehors sur des feux de bois (en janvier) ou avec de grosses briquettes de charbon rondes qui dégagent des vapeurs qui te pognent à la gorge.
J’ai mangé une excellente soupe aux nouilles dans un petit restaurant crasseux à deux pas de notre deuxième hôtel à 11 heures du soir. Le Chinois assis à la même table que moi m’a aidé à commander, le serveur savait pas vraiment quoi faire de moi. Je devais être le premier étranger à entrer dans ce restaurant depuis un boutte. Ce fut amusant d’avoir une « conversation » avec lui et le chef. Le Chinois m’a payé la bouffe 6Y (0,60 €) mais gênant un peu.
En passant, le « sluuuuuuurp » est nécessaire pour manger cette soupe. Aspirer l’air et les nouilles en même temps refroidit les nouilles, qui sont bouillantes, et permet de pas se brûler la yeule.
La bouffe à l’hôtel est excellente, tout est bon, sauf le jus. Ils servent du Tang chaud….
Passer inaperçu est impossible, les Chinois sont presque tous imberbes. Ma barbe fait que je me démarque des autres quand je me promène seul et c’est encore pire quand on est en groupe. David fait 6’4’’ et Jack est roux. Avec ce groupe, « blending in » est pas une option….
La bière est difficile à trouver. Près de l’université il y a pas vraiment de bar. Il y a des restaurants et des discothèques, mais rien entre les deux. On est donc allé au restaurant. Elle est cependant pas chère 30 cents € (2 caribous) pour une bouteille de 600 ml! Ils boivent de la grosse les Chinois! La Tsingtao semble être la Molson Ex des Chinois. On la trouve partout et on voit les annonces partout. Elle est cependant meilleure que la bateau. C’est un genre de ale sucrée, servie tiède, il faut spécifier qu’on la veut froide, mais froide ou tiède c’est pas mauvais.
BeiJing c’est une ville au climat désertique. C’est brun, brun, brun. On est en hiver et il y a pas de neige et le froid est une espèce de froid aride qui t’assèche les lèvres dans le temps de le dire et qui traverse les manteaux. Il fait -5 et je m’habille comme s’il faisait -15.
Les Chinois ont la même expression ennuyée peinte sur le visage quand ils écoutent une présentation en anglais ou en mandarin. Ça nous indique qu’ils sont également emmerdés par les présentations de leurs collègues que par les nôtres.
Faire une présentation avec une traduction simultanée, par un traducteur non-professionnel, détruit ton rythme de présentation et te fait considérer deux fois tout ce que tu dis. Moi qui est fort sur l’ironie et les références culturelles dans mes présentations, j’ai eu l’impression de faire une présentation très drabe.
La ponctualité est extrêmement importante, il faut être à temps, les meetings commencent à temps et les Chinois vous appellent si vous êtes en retard et vous rappellent qu’on attend après vous espèce de barbare étranger sans classe et éducation…
Les Chinois ne semblent pas encore comprendre le concept de kitch. Y’a probablement pas d’équivalent en mandarin pour ce mot. Voici une photo qui prouve mon point.
Et finalement, j’ai mangé une fondue chinoise en Chine!!!!!!!!
Sunday, May 10, 2009
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