Un texte intéressant qui fait un lien entre mon cartoon préféré: Calvin and Hobbes et un film que j'aime beaucoup : Fight Club
Un peu tiré par les cheveux, mais intéressant
En gros Jack (le personnage d’Edward Norton) est Calvin devenu adulte.
Bonne Lecture
Tuesday, April 29, 2008
Saturday, April 26, 2008
Boss? À koss ça sert le repêchage?
Le repêchage de la NFL, qui aura lieu les 26 et 27 Avril, est devenu avec le temps un show qui rivalise avec le Superbowl. Les pseudos experts y vont de spéculations en spéculations, de repêchage simulé en repêchage simulé, se demandant si le fait que le Gros Ton Bill Parcell est un gaucher de 375 livres qui porte à droite, va faire qu’il va repêcher Chris Long au lieu de Jack Long. (Postscriptum : Il semble que ça l’a porté à repêcher Jack)
Comme je suis une âme généreuse et que je veux me convaincre que mon doc a servi à quelque chose (parce que jusqu’à maintenant les employeurs sont pas trop convaincus) je me propose de vous transmettre mes réflexions sur le repêchage de la NFL.
À koss ça sert ?
La justification idéologique de toutes les ligues pour toutes les formes de repêchages est de dire que ça aide à garder les équipes compétitives. Comme ce sont les équipes les plus pôches qui repêchent en premier, elles devraient être en mesure de ramasser les meilleurs joueurs pour s’améliorer et la ligue va rester compétitive.
Ce raisonnement est biaisé pour les raisons suivantes :
1- Repêcher en premier veut pas dire repêcher des joueurs d’impact. Parlez-en au Lions de Détroit et aux autres équipes (comme les Cards de l’Arizona, les préférés de Super J) qui semblent confier leur département de dépistage à un dauphin trisomique.
2- Parfois, une équipe est tellement mauvaise qu’elle a des trous partout et c’est pas seulement un bon joueur qui va changer les destinées de l’équipe. À moins d’être bien chanceux, les fameuses équipes en reconstruction ont besoin de plusieurs repêchages pour boucher leurs trous.
Donc, c’est pas un repêchage qui va changer la destinée de l’équipe et lui permettre d’être compétitive. La question demeure : À koss ça sert ?
Le MAL
Le repêchage est tout simplement une forme de contrôle des salaires des joueurs. Quand un joueur est repêché par une équipe, il est forcé de négocier avec cette équipe s’il veut devenir un professionnel. Donc, théoriquement, le joueur n’a pas le choix, il ne peut pas offrir ses services sur le libre marché et réussir à toucher un salaire qui représente sa vraie valeur. Donc le repêchage permet l’exploitation des joueurs.
Cependant, avec le temps le repêchage a perdu un peu de sa force de restriction de la valeur des joueurs. Avec la montée des syndicats et des agents, la position à laquelle le joueur est repêché est devenue le critère avec lequel les joueurs négocient leur salaire. Donc, les premiers choix au repêchage sont maintenant capables de négocier des salaires très intéressants (genre 30 millions garantis) en menaçant de ne pas jouer pour l’équipe qui les a sélectionnés. Ceci est dû au fait que le repêchage place l’équipe en position de monopsony (ça se place bien dans une conversation de joueur de hockey), ils sont les seuls demandeurs de services, donc ils n’ont pas vraiment le choix de payer ce que le joueur demande. En fait, selon une étude de deux profs américains (Massey et Thaler), ce sont les équipes (NFL) qui se font exploiter, en payant trop cher pour les choix de première ronde. En fait, ils commenceraient à faire de l’argent avec les gars en milieu de deuxième ronde.
Donc, si vous entendez les équipes chialer sur les salaires de choix de première ronde, c’est seulement parce que le repêchage a perdu son effet de plafond salarial car les joueurs se sont rendu compte que le repêchage leur donnait eux aussi un pouvoir de négociation. Mais pour les joueurs qui sont repêchés dans les rondes suivantes, ils continuent d’être exploités.
T’as-tu une solution boss ?
En fait c’est pas la mienne, mais celle de John Graves (un autre professeur américain), elle est simple et élégante : abolissons le repêchage. Permettons à tous les joueurs de négocier avec toutes les équipes. Donc personne n’aura d’avantage, le marché fera sa job et le bien va triompher (parce que le monopole c’est le MAAAAAAAL). Aussi, vu que les équipes de la NFL ont tous à subir la contrainte d’un plafond salarial, personne ne pourrait se « packter » d’équipe et les équipes avec de multiples besoins pourraient aller se chercher plusieurs joueurs d’impact la même année. Donc, on aurait de nouveau un triomphe du bien avec une égalité encore plus grande entre les équipes et cette imprévisibilité, en théorie, amènerait plus d’intérêt pour le sport et plus de cash pour les équipes.
Cependant, le repêchage dans la majorité des sports est devenu tellement un spectacle en soi que je pense pas que ça a bien des chances de succès cette idée là…
Comme je suis une âme généreuse et que je veux me convaincre que mon doc a servi à quelque chose (parce que jusqu’à maintenant les employeurs sont pas trop convaincus) je me propose de vous transmettre mes réflexions sur le repêchage de la NFL.
À koss ça sert ?
La justification idéologique de toutes les ligues pour toutes les formes de repêchages est de dire que ça aide à garder les équipes compétitives. Comme ce sont les équipes les plus pôches qui repêchent en premier, elles devraient être en mesure de ramasser les meilleurs joueurs pour s’améliorer et la ligue va rester compétitive.
Ce raisonnement est biaisé pour les raisons suivantes :
1- Repêcher en premier veut pas dire repêcher des joueurs d’impact. Parlez-en au Lions de Détroit et aux autres équipes (comme les Cards de l’Arizona, les préférés de Super J) qui semblent confier leur département de dépistage à un dauphin trisomique.
2- Parfois, une équipe est tellement mauvaise qu’elle a des trous partout et c’est pas seulement un bon joueur qui va changer les destinées de l’équipe. À moins d’être bien chanceux, les fameuses équipes en reconstruction ont besoin de plusieurs repêchages pour boucher leurs trous.
Donc, c’est pas un repêchage qui va changer la destinée de l’équipe et lui permettre d’être compétitive. La question demeure : À koss ça sert ?
Le MAL
Le repêchage est tout simplement une forme de contrôle des salaires des joueurs. Quand un joueur est repêché par une équipe, il est forcé de négocier avec cette équipe s’il veut devenir un professionnel. Donc, théoriquement, le joueur n’a pas le choix, il ne peut pas offrir ses services sur le libre marché et réussir à toucher un salaire qui représente sa vraie valeur. Donc le repêchage permet l’exploitation des joueurs.
Cependant, avec le temps le repêchage a perdu un peu de sa force de restriction de la valeur des joueurs. Avec la montée des syndicats et des agents, la position à laquelle le joueur est repêché est devenue le critère avec lequel les joueurs négocient leur salaire. Donc, les premiers choix au repêchage sont maintenant capables de négocier des salaires très intéressants (genre 30 millions garantis) en menaçant de ne pas jouer pour l’équipe qui les a sélectionnés. Ceci est dû au fait que le repêchage place l’équipe en position de monopsony (ça se place bien dans une conversation de joueur de hockey), ils sont les seuls demandeurs de services, donc ils n’ont pas vraiment le choix de payer ce que le joueur demande. En fait, selon une étude de deux profs américains (Massey et Thaler), ce sont les équipes (NFL) qui se font exploiter, en payant trop cher pour les choix de première ronde. En fait, ils commenceraient à faire de l’argent avec les gars en milieu de deuxième ronde.
Donc, si vous entendez les équipes chialer sur les salaires de choix de première ronde, c’est seulement parce que le repêchage a perdu son effet de plafond salarial car les joueurs se sont rendu compte que le repêchage leur donnait eux aussi un pouvoir de négociation. Mais pour les joueurs qui sont repêchés dans les rondes suivantes, ils continuent d’être exploités.
T’as-tu une solution boss ?
En fait c’est pas la mienne, mais celle de John Graves (un autre professeur américain), elle est simple et élégante : abolissons le repêchage. Permettons à tous les joueurs de négocier avec toutes les équipes. Donc personne n’aura d’avantage, le marché fera sa job et le bien va triompher (parce que le monopole c’est le MAAAAAAAL). Aussi, vu que les équipes de la NFL ont tous à subir la contrainte d’un plafond salarial, personne ne pourrait se « packter » d’équipe et les équipes avec de multiples besoins pourraient aller se chercher plusieurs joueurs d’impact la même année. Donc, on aurait de nouveau un triomphe du bien avec une égalité encore plus grande entre les équipes et cette imprévisibilité, en théorie, amènerait plus d’intérêt pour le sport et plus de cash pour les équipes.
Cependant, le repêchage dans la majorité des sports est devenu tellement un spectacle en soi que je pense pas que ça a bien des chances de succès cette idée là…
Monday, April 07, 2008
Absurdistan
Dans la vie, au Canada, c'est trois fois plus payant de se faire traiter de niaiseuse que de se faire tuer.
Un travailleur mort: 100 000 $ d'amende
Une animatrice traitée de nouille: 300 000 $
P.S. C'est une analyse de mauvaise foi parceque une cause est civile et l'autre est criminelle, mais quand même...
Un travailleur mort: 100 000 $ d'amende
Une animatrice traitée de nouille: 300 000 $
P.S. C'est une analyse de mauvaise foi parceque une cause est civile et l'autre est criminelle, mais quand même...
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